Philosophie de l'éducation : exercices
Les exercices peuvent servir de repères ou d'indices. A ces titres, renvoyer à des questionnments plus approfondis.
Ils seront désormais accessibles sur le support phileduc.eu.
Philosophie, éducation, nouvelle
De quel droit la philosophie de l'éducation peut-elle se mêler des questions englobées par l'expression « Éducation nouvelle » ?
De la signification de la démarche pour un passé révolu, il s'agit de recueillir l'esprit et les leçons « substantifiques ».
Car celles-ci ne peuvent se réduire à quelque trait pédagogique ni à de quelconques positionnements.
Elles sont aussi à même d’aiguillonner suffisamment une réflexion de fond sur ce que serait une « anthropologie éducative » : c'est à dire à placer sans cesse comme première la question du sens de l'éducation. Une telle démarche commune, à l'opposé des réductions et des récupérations en tous genres, est bien entendu opposée au dogme postlibéral.
En pratique, elle suppose un effort à frais nouveaux : carrefour des disciplines, activation de la « triade prodigieuse », articulation consubstantielle de la recherche éducative et de l'action pédagogique. Cela suppose de renoncer aux modalités scolastiques – archaïques, paradoxalement toujours en vigueur – pour, retrouvant le goût de l'aventure pédagogique partagée, partir en reconnaissance.
* pcc M.- A. Bloch. Évidemment, le jeu de mots : non pas "philosophie l'éducation"/"nouvelle"!
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Commentaire de texte : A quoi sert la philosophie de l'éducation ?
Texte
Questions
Étude de texte
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Analyse 8 pts
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Résumé 4 pts
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Commentaire 8 pts
1) Analyse
Topologie
Paramètres du message
Mode (affirmatif, interrogatif etc.)
Caractéristiques textuelles :
schéma, vocabulaire et expressions,
Vous vous interrogerez sur la liste des auteurs : cités ou invoqués ?
Typologie
Sans avoir recours à un moteur de recherche
A quel genre : littéraire ou éditorial - le texte vous semble-t-il appartenir ?
Que pourrait en être le ou les auteur (s)?
Quelle intentionnalité ?
Horizon de sens?
A quelle famille d'esprit vous semble-t-il ressortir ?
A quelle conception de la philosophie, de l'éducation se réfère le texte ?
Considérant l'opinion commune sur ce que serait la Pde, quelle conception de la pde défend-il ?
Sur quelles caractéristiques textuelles fondez-vous vos réponses ?
En vous appuyant sur les indices textuel (mots-clés, expressions, effets rhétoriques etc.) vous tenterez de définir les présupposés idéologiques du morceau, et au-delà d'en établir l'infra-texte.
2) Résumé du texte
150 mots. Vous vous efforcerez de distinguer l’essentiel du propos de ses corollaires.
3) Commentaire
Au choix,
- poursuivre dans le sens du texte : préciser, amender, augmenter
- proposer une autre conception
"Jankélévitch dit que la philosophie ne sert à rien, mais qu’elle suppose en revanche une pratique : elle se fait, plutôt qu’elle ne se dit."
Argument
Ce site est consacré à la philosophie de l’éducation.
Il a été créé en octobre 2012. Il a pour objet la recherche en définition de ce que philosophie de l’éducation veut dire.
Site phileduc
L'éducation est l'affaire de tous. La philosophie de l'éducation (désormais Pde) est l'affaire de tous. Comme la poésie et la pédagogie, la philosophie doit être faite par tous, non par un. C'est une obligation commune. De la même façon, la philosophie de l'éducation est une nécessité collective.
L'étonnement et le questionnement philosophiques sont inséparables de tout mouvement éducatif.
Cela concerne l'ensemble des systèmes, formels et informels, l'éducation scolaire comme l’éducation seconde.
« Tout au long de la vie », bien entendu.
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Dans la triade active, la pde est articulée de manière consubstantielle à la recherche et à la pratique.
La difficulté est triple : absence de statut épistémologique (éduquer relève de l'art), tentation du philosophisme (toutes les thématiques sont bonnes), carence en formation.
Une Pde digne de ce nom ne peut se satisfaitrer des maux qui affectent aujourd'hui le discours éducationnel, et notamment : verbalisme, scientisme, moralisme.
Avant de décliner des formes secondaires, de se demander « à quoi sert » la Pde (elle ne sert à rien), il est indispensable d'instruire la question de sa validité. De son implantation théorétique et praxéologique. C'est aussi un curieux paradoxe : celui d'un Pde de faible ampleur et présence, en même temps qu'objet de conceptions disséminées. A la marge dans le cours des choses académiques (comme parent pauvre ou supplément d'âme) elle ne sert à rien : elle infuse ou non l'action éducative.
Alors, elle n'est au fond qu'une instance de réflexivité profonde, qu'un requisit de conscience qui touche le phénomène éducatif, comme les processus éducationnels. Au principal, la question du sens de l'éducation.
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C'est là une cause commune. D''abord, celle d'un travail en définition : ne rien tenir pour acquis, ni se référer à un donné de droit supérieur. Celle d'une recherche en catégories hiérarchisées. Celle d'une mise en jeu.
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Avertissement
Ce site est actuellement mis en veille. En restructuration et en attente d’utilité. La plus grande partie du matériel éditorial est hors ligne
La proposition phileduc a été ouverte en octobre 2012. Elle a consisté en une maquette étayée et nourrie, en corrélation avec le site documentaire phileduc.eu. Ce serait là une tâche institutionnelle, en d'autres logiques que celle qui préside actuellement. Mais cette visée coopérative n'a pas non plus trouvé sa fonction. L'important ensemble des travaux avancés sont placés hors ligne, ne sont pas détruits et restent disponibles.
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Toute suggestion bienvenue.
Contact : philo.educ@laposte.net
Stances pour l'éducation nouvelle
Philosophie de l'action éducative : pour l'éducation nouvelle
Projet présenté par Jean Agnès
Les « stances pour l'éducation nouvelle» constituent un projet dont l'élaboration a commencé voici quelques années, et n'est jamais close.
Cette tâche d'écriture, au projet ouvert depuis deux décennies, émane d'expérience de vie active et de recherches. Il est ancré dans la conviction de la nécessaire articulation entre travail théorique et détermination pratique.
Il est présenté en type non-E (Ē). Ce genre de texte est versé aux débats, sous un mode removable, ouvert et non-marchand (copyleft ). Les principes en sont disponibilité, communauté, gratuité. Chaque article localise les prises de notes, et est libre à l'intervention. Il affiche la conviction que le débat relatif à ces immenses espoirs, ne peut se limiter : la préoccupation est permanente.
Le package actuel est présenté sous forme de 70 articles, dont la lecture est indépendante, ou qui peuvent être parcourus en mode hypertexte. Il est assorti d'un glossaire et d'un index de mots-clés.
Il est donc disponible non à la controverse casuistique, mais à l'élaboration commune : c'est en ce sens que les textes sont accessibles à la demande, sous condition de bonne conduite mutuelle et collaborative. Les éléments de cet assemblage seront utilisables sur demande. Une version de lecture pratique en format pdf sera assortie d'un mot de passe. La seule exigence est dialogique : elle appelle la communauté de pensée et l’auteur collectif.
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Contre vents et marées, nous croyons toujours à la coexpérience d'étude : le débat fréquemment invoqué n'est exclusif qu'au terme de critères déontologiques ; il ne se limite pas en lieu, en temps, en mode. Il est nécessaire, c'est à dire effectif, partagé, orienté à l'action.
Nous espérons que cette contribution alimentera à son niveau l'indispensable examen au fond, et la nécessité d'une discussion critique nourrie et orientée à l'action.
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En raison des risques de civilisation, il est d'actualité d'en revenir à l'interrogation sur l'homme dans son milieu. Celle-ci touche au plus haut point la question éducative. Malgré les avancées antérieures, riche patrimoine, au fond, elle se réduit le plus couramment à l'« éducation à » « l'environnement ». Double méprise, d'une écologie qui nous maintient à l'extérieur du milieu qui est-nous-mêmes, et d'une « éducation à » qui ne ferait pas partie des fondamentaux, et, pire, ne serait pas partie intégrante de tout projet éducationnel. Quant à l’éducation strictement scolaire, elle n'est, dans les meilleurs des cas, qu'une propédeutique à une nécessité d'adaptation. Où en sommes-nous ?
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L'école, s'éloignant sans cesse des idéaux, est irrémédiablement rongée par le projet post-libéral. C'est donc d'une mobilisation à frais nouveaux dont il est question : les effets de manche médiatiques et les cours magistraux des vedettes du genre sont insuffisants, lorsqu'ils ne sont pas arrimés à la vérité pratique. En cela, les groupes se réclamant de l'ÉdNlle ont un rôle important, à condition qu'ils se gardent des replis, et déclinent la tentation idéologique, c'est à dire qu'ils s'ouvrent, bien au-delà de leurs territoires, à des recherches, des publics et des formes d'action inédites.
Alors, qu'ils ne comptent surtout pas sur les dirigeants farouchement hostiles à de telles avancées, et une « opinion » fictive, abrutie par le matraquage des pouvoirs. La posture de l'ÉdNlle, liée à son esprit, est sans doute la seule qui puisse relever de tels défis. Mais si sa protestation ne peut s'insurger contre ces limites et ces contrôles, pour franchir une nouvelle passe, elle resterait le symbole historique d'une espérance trompeuse.
Octobre 2019
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